Le "Good Hair" de Chris Rock fait grincer des dents

C'était à prévoir, l'accueil de la communauté Noire américaine fait au documentaire de Chris Rock "Good hair" n'est pas des plus bienveillant.
Outre les difficultés liées à la diffusion du film en salles (il est projeté dans un circuit très restreint aux US), c'est un véritable flot de critiques qui a accompagné sa sortie dans les salles obscures. Principal reproche : le documentaire ridiculise la femme Africaine-Américaine , à la fois au sein de la communauté noire, mais aussi devant les blancs!
Au lieu de séances de promo dans les médias, il a plus été question pour lui de se justifier devant Oprah Winfrey, Aol Black voices... j'en passe et des meilleures.







Je n'ai pas encore vu le film, mais les critiques étaient à prévoir.
Je trouve cet accueil assez décevant.
Que croient les Africaines-Américaines et les femmes noires en général? Que les gens ne savent pas qu'on porte des rajouts? Please!
Que reproche-t-on exactement à Chris Rock si ce n'est de vouloir pointer du doigt des pratiques qui au final sont complètement ridicules? La recherche effrénée du "white-girl flow"? De la mèche ceci, du pot de cela? Arrêtons de nous voiler la face, c'est de la coquetterie certes, mais il y a autre chose là dessous!

Cela me rappelle les colères que je piquais, lorsque mon petit ami, devenu mon mari, me demandait pourquoi je faisais tissage sur tissage, pourquoi il m'était impossible de sortir avec mes cheveux naturels, pourquoi j'avais recours à tant de produits et enfin, pourquoi je dépensais autant d'argent??? Sa réponse à lui, je voulais ressembler à une blanche. Cela m'énervait au plus haut point! Non je suis noire et fière de l'être! Je me trouve plus belle avec de longs cheveux c'est tout!

Il m'a fallu attendre mes 27 printemps et la naissance de mon fils pour ouvrir les yeux.
Malgré un accueil plus que frileux, le doc aura au moins le mérite de créer le débat au sein de la communauté;
En attendant, un peu illusoirement, sa sortie en France....

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Au temps béni des colonies

Vous ne connaissez pas cette chanson ?
Vous l’avez peut-être déjà entendu, Michel Sardou vantant le temps béni de ses chères colonies françaises ? Cette chanson date un peu, vous me direz qu’elle est le vestige d’une autre époque. Peut-être pas tant que ça !
A en croire cet article paru dans le courrier international de la semaine, les terres cultivables d’Afrique et d’Asie seraient en proie à une véritable razzia de la part des puissances montantes que sont, entre autres, la Chine et l’Inde. Ceux ne sont pas moins de 30 millions d’hectares de terres qui sont donc aujourd’hui sous le contrôle de pays étrangers.
Les chefs d'Etat négocient donc avec des investisseurs étrangers la vente ou la location de leurs terres fertiles, bien souvent au détriment des paysans locaux, se retrouvant sans terre à cultiver.
Les risques sont énormes : aucun contrôle des cultures, aucune responsabilité quant au côté "durable" des exploitations et surtout le risque principal, en dehors de la menace écologique, est tout simplement la tarrification des ressources alimentaires des populations locales.

Je cite l’auteur
« Théoriquement, ces arrangements pourraient être gagnant-gagnant. Après tout, le nouveau propriétaire pourrait apporter capitaux et savoir-faire au pays en développement ; des emplois pourraient être créés dans des régions laissées pour compte ; les paysans pourraient avoir accès aux technologies modernes et améliorer leurs rendements. Mais les experts soulignent que ces contrats sont souvent opaques, rarement rendus publics et guère avantageux pour le pays vendeur. “Les rares accords que nous avons pu consulter sont préoccupants : longs de trois ou quatre pages au maximum, ils comportent très peu de précisions sur les obligations des investisseurs étrangers, déplore Olivier de Schutter. Les investissements dans les infrastructures, la gestion durable des ressources naturelles, toutes ces questions sont laissées au bon vouloir de l’investisseur. C’est très inquiétant. »
C’est effectivement très inquiétant.
Nous assistons bien là à un retour en arrière fulgurant ! Un bon de plus de 400 ans, au début de la colonisation. « Nous les gentils pays développés venons vous apporter du savoir faire, nous vous aidons à exploiter vos terres, en contrepartie, ben, vous nous laissez. On en fait ce qu’on veut, et si vous crevez de faim, ben c’est pareil, on s’en fou, c’est déjà vendu !! ». La différence ? pas d’armes à feu mais l’arme économique et l’appât de l’argent facile. C’est encore pire, nous n’avons plus aucune excuse.
Est-ce que quelqu’un peut m’expliquer pourquoi et comment aucun chef d’Etat africain n’est à même de voir la menace qui pèse sur de telles pratiques ? Je suis littéralement dépassée par les événements ! Et nous, que dirons nous à nos enfants et nos petits enfants à qui nous devrons expliquer que nous avons une nouvelle fois notre continent se faire piller sans rien faire ?

Je vous laisse méditer...

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Rihanna, nouvelle trend setteuse de Chateau d'eau and co

Mais si vous l'avez remarqué!

Après des années de règne incontesté sur la coiffure afro, Beyoncé, connue pour ses perruques et tissages a progressivement laissé la place à une nouvelle icône : RIHANNA!
En mode glamour, ça peut être super joli, classe trendy, j'adhère.

Pour s'en rendre compte, il suffit de se balader dans les hauts lieux de rassemblement de la communauté afro à Paris : Château d'eau et Château Rouge d'un coté, les Halles de l'autre.
Je n'y vais pas souvent, mais depuis quelques mois, j'ai vu, remarqué la multiplication des coupes à la Riri, oui oui, rasée sur le coté, avec les mèches façon frange sur le devant ou un peu remontée à la Tintin...




Première question : comment elles font nos amies les Z? (d'ailleurs, je suis injuste car il n'y a pas que les Z au final qui se coiffent comme ça)

Avec quelle astuce arrivent elles à combiner tissage naté d'un coté et tète rasée de l'autre?
C'est un vrai mystère pour moi, il faudrait que j'aille un samedi dans un salon rue du château d'eau pour voir la manoeuvre

Deuxième question : mais comment elles gèrent les repousses grainées ?
Parce que quand tu rases, forcément, les repoussent sont toujours visibles et jamais très jolies!! Elles font quoi? elles rasent de nouveau? Elles défrisent?
Oh la la, c'est une vraie catastrophe en puissance

Troisième question : est ce qu'elles vont suivre Rihanna encore longtemps?
Sa coupe un peu fatiguée, ça donne ça !!!

C'est du lourd, de quoi se constituer un dossier à vie, et même faire fuir un chéri!

Alors Rihanna, real trend setteuse ?

A vos appareils pour me balancer les dossiers constatés dans la rue!

Cheers

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Seine St Denis Style

Je tenais à partager avec vous un article à paru dans le Monde daté du 27 Octobre.
Une vision assez inhabituelle d’un département qui m’est cher, dans lequel j’ai grandi et où je vis encore. Le but : lever les 6 tabous qui caractérisent la Seine St Denis : l’immigration, la fracture raciale, le paradoxe des financements publiques (beaucoup de promesses, jamais de moyens), l’insécurité, la pauvreté.

Pourquoi une vision inhabituelle ? Parce qu’il est rare que les journalistes voient la Seine St Denis et les problèmes qui lui sont liées dans leur globalité. Les médias ont l’habitude de nous proposer une vision simplicité de l’un ou l’autre de ces « tabous », sans voir le lien entre eux.
Pour ma part, j’ajouterais que le nerf de la guerre, c’est une volonté délibérée des pouvoirs publiques d’en faire un département poubelle, un laboratoire d’idée sur des populations étrangères ou pauvres, donc dociles et non hostiles.
On oublie souvent de dire que ce département est celui où l’éducation nationale octroie le moins de crédits par élèves. On oublie souvent de dire que c’est également celui où les villes sont le plus mal desservies d’Ile de France. Où il existe le moins de bureau de poste par habitants, j’en passe et des meilleures.
Je conclurais par ce petit son que j’adore



9-3 4 life baby!

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Un weekend à Marrakech

Hello girls
Bon je sais, je ne devrais pas me la péter mais bon, surtout quand on se pele à Paris mais je voulais partager avec vous ma découverte de la ville de Marrakech.
Ma découverte de la ville, c’est un bien grand mot, je l’avoue. Le temps d’un weekend offert par ma boite, j’ai néanmoins pu apprécier les charmes du Maroc, sa gastronomie, ses paysages dans un cadre sublime et une température de 32° à l’ombre.

Ce que je retiens de ce voyage ?

Le Maroc est un très beau pays, les paysages sont magnifiques, les gens sont accueillants, j’ai décidé d’y retourner et plus si affinités...
Ma résistance à la techno n’excède pas 15 min, pas plus que ma résistance à la trance ou toute musique fortement électronique ou les poum poum remplacent les paroles

Je suis une négociatrice hors pair (fallait me voir au souk, je me suis épatée)

On est toutes loin de s'imaginer par où est passée notre jolie veste en cuir avant de la porter (si si je vous assure, un passage par une tannerie et vous verrez de quoi je parle, fiente de pigeons et compagnie!)
J’adooooooooooooooooooooooooore le quad, j’envisage d’ailleurs très sérieusement une reconversion dans ce domaine très prochainement

L’alcool et moi, uhm, comment dire, ca ne fait pas aussi bon ménage que ça

Mes collègues sont vraiment super sympa, pleins d’humour et de gentillesse, et je vous assure que ça, ce n’est pas donné à tout le monde

Que je ne peux pas décidement pas me retenir de tester les manucures et pédicures locales quand je voyage, et au Maroc, je dois l’avouer, ils gèrent !

Le Tajine, je pense que j’ai eu ma dose pendant au moins 1 an

Ya pas meilleur que les marocains pour le thé à la menthe

Enfin, je vous conseille de visiter la boite le pacha, lieu de villégiature de la jeunesse dorée marocaine, ca vaut vraiment le détour !

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